Celle qui chérissait l'amitié (À lire et à déguster #75)

ou comment les moments prennent une autre saveur quand ils sont partagés

Quand je pensais au sujet de cette news, il y avait quelques expériences que je voulais vous partager, vous recommander. Et je me suis rendue compte que

le point commun de ces différentes expériences, c’est l’amitié !

Je vous parlais la semaine dernière de l’adolescence et du temps des copains/ copines. C’est en effet de cette époque-là que naissent les amitiés les plus durables. Puis les différentes étapes de la vie d’adulte en construction apportent chacune des amitiés particulières. Sans doute la période des études supérieures (ou en tous les cas, ce qui arrive après la majorité) puisqu’elle est celle où nous construisons l’adulte (presque) responsable que nous serons, est celle où les amitiés créées sont les plus pérennes. Il y a en effet moins de risque que nous changions du tout au tout. Même si ce n’est pas impossible, bien sûr !

Ensuite la vie professionnelle, la vie de parents parfois, apportent aussi d’autres belles rencontres, plus ou moins persistantes…

D’où qu’elles viennent, ses amitiés sont bien souvent les guides et les cadres de mes dégustations car elles y apportent tout le pouvoir du partage et de l’échange.

Alors je chéris précieusement ces moments. Ceux qui suivent en font partie

Un teatime de Wonder Women

C’est le nom de notre petit groupe de quatre ex-collègues de la coquille (comprend qui peut…) dédié au rituel régulier mais trop rare du teatime parisien. Et pour nos premières retrouvailles de 2025, j’ai proposé le cadre somptueux du restaurant Lucas Carton.

On l’adore le quartier hyper central de la Madeleine, son décor tout Art Nouveau et l’accueil cinq étoiles qui nous a été réservées dès notre arrivée.

Le chef Sylvain Goujon qui y officie a fait une partie de sa carrière en Angleterre et c’est donc avec des scones accompagnés de crème épaisse de Normandie, de lemon curd et de confiture qu’il nous a accueillies.

Pour démarrer, vous choisissez une boisson chaude et à cette occasion il est possible de composer son infusion de plantes fraîches parmi le chariot de plantes.

Les petites plantes dans le décor créé par Majorelle

L’option chocolat chaud maison, moins légère, est également possible. Puis vous découvrirez un dessert à l’assiette: dans notre cas il se déclinait autour des saveurs du pain et de la bière, avec notamment un miso de pain, très original, qui apportait de belles notes salées.

Ensuite, c’est la farandole des gourmandises : une madeleine sarrasin, un baba au vin jaune, une délicate Tatin et sa crème, et une tartelette chocolat/mandarine

En résumé une très belle proposition pour 50 € par personne, ce que j’ai trouvé raisonnable pour l’expérience, même si bien sûr, tout le monde ne se paye pas cela tous les jours au goûter.

Restaurant Lucas Carton, 9 place de la Madeleine 75008 Paris

Une discussion entre deux amies

Pour câliner vos oreilles, j’ai une nouvelle recommandation à vous faire : le dernier épisode du “Club de lecture Ressentir” de Jessica Troisfontaine.

Un épisode un peu spécial puisqu’il a été enregistré devant un public et que j’ai eu la chance d’y assister. Dans le cadre feutré et inspirant de la boutique Sézane du boulevard des Batignolles, nous étions quelques dizaines de happy few avoir été assez réactives au moment de l’inscription. Là, Jessica Troisfontaine (dont la dernière news est ici), nous attendait avec son incroyable sourire si communicatif. Puis Marie Robert l’a rejointe et nous avons pu assister à un très joli moment entre deux amies.

La complicité

L’une interviewant l’autre et creusant les multiples dimensions de son ouvrage : « Le miracle du réconfort » de Marie Robert, donc. Un instant magnifique que vous pouvez déjà écouter et que vous pouvez prolonger avec l’ouvrage bien sûr.

Marie Robert explore neuf piliers pouvant nous mener vers le réconfort, ce qu’elle définit comme le retour à l’action et non comme une consolation.

Il y est donc question d’amitié, d’amour, d’engagement.

Mais aussi de goût et de rire.

Ces deux derniers éléments ont d’ailleurs attisé ma curiosité en particulier, car ils font partie de mon quotidien : goûter beaucoup et rire beaucoup.

J’ai d’ailleurs pu poser une question à Marie Robert à la fin de l’échange.

« Quel est l’impact du rire sur la crédibilité professionnelle ? »

Vous avez un avis sur la question ?

Je pense que vous devinez la réponse de Marie Robert, elle qui sourit beaucoup ?

Pour écouter l’épisode, c’est là ou ici.

Liées dans l’effort

Je la côtoie deux fois par semaine via un écran depuis trois ans et je ne l’ai rencontrée « en vrai » que deux fois.

Et pourtant, j’ai l’impression que c’est une copine. Celle qui m’encourage et me motive à faire du sport, celle qui est toujours fière de moi, et de ses autres élèves. Elle, c’est Julie Pujols et moi, je suis une « Pujolette »

Groupie totalement assumée

Elle est un tel phénomène que deux reportages (TF1 et M6) ont été consacrés à sa méthode de « fitness » si enthousiasmante et au véritable phénomène qu’elle constitue. Ce qui la rend si spéciale et qui a fait que je ne loupe pas ses rendez-vous ?

Sa bienveillance et son naturel. Pas de calcul, de stratégie derrière son attitude en cours ou sur Instagram où elle partage un peu de sa vie. Beaucoup de professionnalisme aussi car, elle le revendique, elle n’est pas devenue coach avec le COVID, elle a un vrai diplôme d’état et une vraie expérience. Et elle prouve à chacun de ses cours en présentiel à quel point les femmes quand elles se lient et se soutiennent sont dotées d’une force incroyable.

Pour la retrouver en ligne, c’est ici et régulièrement dans les colonnes du magazine Elle.

J’espère que ces quelques recommandations et ce fil rouge sur l’amitié vous auront plus.

Je finirai en ayant une pensée pour ces amis qui resteront pour toujours avec moi, malgré leurs départs brutaux.

À Cathou et Thibaut 🤍

Je vous souhaite un très bon week-end !